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Il est recommandé de choisir un emplacement plat et à l'abri des courants d'air. Certains préfèrent le placer sur un contour en parpaings. Un grillage peut être posé à plat sur une trentaine de centimètres pour empêcher les renards de creuser et de passer en dessous. Évitez de placer le poulailler sur un sol bétonné, car les poules sont sensibles aux chocs, et cela limite leur capacité à gratter le sol, ce qui est essentiel pour elles.
Les poules ne craignent ni la pluie ni le froid (jusqu'à -20 °C) ni le soleil, mais elles sont sensibles aux courants d'air froid. Évitez d'exposer le poulailler aux vents dominants. Ajoutez de la paille ou du foin dans le pondoir et sous les perchoirs, et placez une feuille de papier journal dans le tiroir à déjections pour faciliter l'entretien.
Pendant les premiers jours, maintenez les poules dans leur nouveau poulailler pendant 15 jours pour qu'elles s'habituent à leur nouvel environnement. Elles peuvent ne pas pondre immédiatement, et il peut être nécessaire de les guider vers leur espace de nuit au début. Une fois habituées, vous pouvez laisser les portes du poulailler ouvertes, et elles rentreront d'elles-mêmes à la tombée de la nuit.
Les poules ne pondent pas toutes au même endroit, donc prévoyez 1 pondoir pour 3 poules. Respectez les normes de densité de l'agriculture bio, avec un maximum de 10 à 16 poules par mètre carré à l'intérieur.
Lorsqu'elles sont en liberté, les poules restent généralement près du poulailler, jusqu'à 20 à 35 mètres autour de celui-ci. Clôturez éventuellement votre jardin avec un grillage d'1 mètre de haut. Laissez le poulailler ouvert pour qu'elles puissent s'y réfugier en journée. Les plantations, arbustes et haies offrent de l'ombre, une protection contre le vent et les rapaces, ainsi que des repères pour les poules.
Il est impératif de mettre de la paille ou du foin sur la trappe de nettoyage pour protéger le bois de la fiente de poule, qui est acide et peut causer une détérioration prématurée. Assurez-vous que le poulailler est bien aéré pour évacuer l'humidité et les poussières qui peuvent causer des maladies.
La litière doit rester sèche et confortable pour minimiser les risques de contamination par des champignons et des moisissures. En cas de plumes sales ou collées, vérifiez la circulation de l'air et la qualité de la litière. Limitez l'humidité en évacuant les eaux pluviales.
Nettoyez régulièrement votre poulailler, de préférence toutes les deux semaines, en fonction du nombre de poules, pour éviter les odeurs et les maladies.
La nourriture est donnée dans des mangeoires, et l'eau est fournie dans un abreuvoir. Mettez les déchets organiques dans une gamelle peu profonde et lourde pour éviter que les poules ne la renversent.
Environ 130 g de grain par poule et par jour sont recommandés. Ajoutez de l'herbe (tonte de pelouse, paille ou foin) si vos poules ne sont pas sur l'herbe, car le fourrage est nécessaire à leur alimentation.
Les poules en liberté chercheront des insectes dans le sol, fournissant ainsi les protéines essentielles à leur santé et à leurs pontes. Complétez leur alimentation avec des restes de viande et de poisson, ainsi qu'avec un mélange de maïs et de blé. Les légumes, la viande, les céréales et le pain sec (humidifié auparavant) sont également appréciés. Pour une meilleure ponte, complétez avec des céréales (mélange de blé et maïs). Les coquilles d'huître concassées peuvent être données pour améliorer la qualité des œufs.
Vérifiez régulièrement que les aliments laissés à disposition ne pourrissent pas, pour éviter les maladies liées aux moisissures. Les poules boivent environ 0,5 litre d'eau propre par jour.
Un poulailler bien entretenu et des poules bien nourries sont peu susceptibles de rencontrer des problèmes. Cependant, voici des informations sur les risques potentiels et comment les prévenir :
Moisissures : Maintenez un environnement propre pour prévenir les maladies. En cas de pathologie, des produits comme l'iode ou le sulfate de cuivre dans l'eau de boisson peuvent être utilisés.
Stress : Le stress peut affecter la santé et la ponte des poules. Assurez-vous de fournir un environnement confortable, évitez l'agressivité entre animaux et assurez-vous d'une alimentation équilibrée.
Parasites internes : Un programme préventif en phytothérapie peut être administré dans l'eau de boisson ou dans l'aliment.
Parasites externes : Les principaux parasites externes sont les dermanysses (poux rouges) et la gale. Assurez-vous d'une hygiène appropriée.
Bactéries : L'hygiène et les stimulants immunitaires sont préférables aux vaccins pour prévenir les infections bactériennes.
Virus : Bien que la faune sauvage puisse apporter des virus, les virus majeurs ont généralement des conséquences mortelles.
Ramassez les œufs tous les jours pour éviter qu'ils ne gèlent en hiver et qu'ils ne surchauffent en été. Vérifiez qu'ils ne sont pas fissurés, car cela peut favoriser le développement de bactéries. Ne lavez pas les œufs, conservez-les dans une boîte à œufs propre, tête en bas, à température ambiante. Vous pouvez les conserver pendant un mois, et notez la date de la ponte sur la coquille. Évitez de consommer un œuf
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Il est préférable de sortir les œufs de la couveuse pendant le temps indiqué et de laisser la couveuse fonctionner pendant ce temps, pour que l’incubation puisse reprendre immédiatement après.
Si l’on éteint la couveuse ou laisse la porte ouverte, tout l’appareil va se refroidir, de manière parfois importante. Ceci aura pour conséquence une reprise lente de l’incubation, ce qui s’éloigne de ce qui se passe dans la nature. Si la porte reste ouverte, cela peut dérégler le thermostat de la couveuse, qui est généralement un élément plutôt sensible de l’appareil.
On peut donc pulvériser les œufs d’animaux aquatiques, à la fin du temps de refroidissement, juste avant de les remettre dans la couveuse, à l’aide d’un petit pulvérisateur de jardinier rempli d’eau tiède.
La pulvérisation correspond au fait que la cane, l’oie et d’autres oiseaux aquatiques partent se baigner pendant la couvaison, avant de rejoindre le nid, le ventre encore tout mouillé.
Pour une coupure pas trop longue (jusqu’à 1h30 selon mon expérience), vous pouvez simplement laisser la couveuse bien fermée. Ceci est recommandable pour un incubateur relativement bien isolé. Vous pouvez aussi couvrir l’incubateur d’une bonne couverture.
Pour un temps plus long ou pour des incubateurs moins bien isolés, on peut mettre en oeuvre l’une des solutions suivantes:
- utiliser un groupe électrogène, la recommandation du fournisseur d’électricité
- une bonne bouillotte
- des pierres chauffées dans de l’eau chaude
- un radiant au gaz (utilisé pour tenir des poussins au chaud)
Évidemment, il faudra être prudent au niveau de la température car les réglages avec ces systèmes-là sont assez rudimentaires.
N’oubliez pas de laisser passer de l’air par les trous de ventilation; les embryons risquent la mort par asphyxie.
Si le courant n’est toujours pas rétabli au moment où vous rendez compte du problème, voyez la question précédente pour des solutions de secours.
Les coupures de courant qui ne durent pas trop longtemps ne devraient pas poser de gros problèmes. Mais, au plus la durée est importante, au plus le risque d’avoir perdu des petits est grand. Pour voir si les embryons sont encore vivants, mirez les œufs. Dans le doute, n’hésitez pas à répéter l’opération dans les jours qui suivent.
Cette question sera sans doute plus critique pour un enseignant qui souhaite tenter l’expérience en classe. Mais elle concerne en fait toute personne soucieuse de sa santé et de réussir ses incubations.
En effet, le risque encouru en touchant un œuf ou un poussin est assez faible. Inversement, l’œuf et le poussin risquent aussi d’être contaminés lors des manipulations et conduire à la mort de l’un et de l’autre. Alors autant adopter une bonne hygiène avant et après les manipulations. Cela diminuera les risques de contamination tant pour les humains que pour les œufs et les poussins.
Avant et après toute manipulation, il suffit de se laver les mains:
- ouvrir le robinet et se mouiller les mains avec de l’eau chaude, de préférence
- prendre un peu de savon
- se frotter les mains, dessus, dessous et entre les doigts pendant 20 secondes
- se rincer les mains à l’eau courante
- se sécher les mains avec un papier/essuie jetable
Si de l’eau n’est pas disponible, vous pouvez appliquer un gel à l’alcool jusqu’à complet séchage. Utilisez assez de gel pour que vos mains restent mouillées pendant au moins 20 secondes.
N’oubliez pas de bien désinfecter aussi le matériel (et notamment l’incubateur). Il existe des produits spécifiques dans tout bon magasin spécialisé.